Suite à une soirée merveilleuse, haute en couleurs et rencontres humaines, j’ai nommé AMENOPHIS, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer Camille De Taeye mais également Marie-Claire Gouat, Robert Kayser, Cécile Leleux, Charles Loos et Maurane.
Une soirée donnée à l’occasion des 40 ans de la “revhue de Hue et de dia” “AMENOPHIS”… une soirée organisée par une équipe hybride qui ne sait pas bien ce qu’elle veut mais le veut fort ! Faite d’écrivains lorgnant les peintres qui écoutent des musiciens curieux de lire même les images dansant sur les écrits en clameurs polyphoniques au vu de chacun, se doutant qu’il y a quelque chose derrière le coin.
Chef d’orchestre, Marie-Claire Gouat, tout le monde est là, tout le monde aide. Exposition ouverte, moments musicaux, littéraires, poétiques sans jamais se prendre au sérieux mais avec tout le sérieux du monde. Je m’y suis senti tout de suite dans mon éléments j’y ai rencontré un courant artistique qui me parle, qui me touche. Les textes de la “revhue” hybride sont riches, légers, sérieux, pas du tout et tout ce qui fait que l’on adore rêver.
En plus de tous ces moments -là, il y a eu le moment de la rencontre avec Thierry Génicot. Être au bon endroit au bon moment et les rencontres extraordinaires peuvent se faire. Philosophe, créateur de fictions et de documentaires de créations radiophoniques, producteur, né en 1952, Thierry Génicot est licencié en Philosophie (1978) et en Histoire des Religions (1980) à L’Université Libre de Bruxelles. Il collabore depuis 1979 en tant que producteur et réalisateur indépendant à des émissions de création (fictions et documentaires). Ces dernières années, il a ouvert un laboratoire de recherche radiophonique sur les nouvelles écritures de fiction. Thierry Génicot tisse un univers bien à lui fait de mots en surimpression, d’où émerge la question : qu’est-ce que ” faire de la radio ” ? Pour en dessiner les contours, il interroge gens de radios, écrivains-culturistes/hôtesse de l’air ou artistes dans une veine insolite qui nous rappelle à certains égards les marges du surréalisme.” Le réel, écrit Thierry Génicot, ce sont les bruits, les silences, les musiques que le monde procure à qui l’écoute. Pour ceux et celles qui écrivent à l’aide du micro, ce réel immense donne au monde un sens. Il est à un pôle du documentaire. A l’autre pôle se situe l’expérience intime, éminemment subjective d’un ou de plusieurs auteurs. Entre les deux, les innombrables rendus du monde. Témoignages sociaux, humains, dramatiques ou légers, comiques parfois… Bref, la vie. L’écoute de la vie. La vie surprise, absorbée, ressentie, goûtée et jouie par l’écoute d’un bon documentaire. “Thierry Génicot anime aussi La Chambre d’écoute à Bruxelles où il présente, lors d’écoutes publiques, les œuvres des auteurs de radio qu’il aime.
Nous nous sommes revus mercredi après-midi au Botanique. Ensemble nous avons parcouru l’exposition de Camille De Taeye, j’ai pu témoigner de ce que je ressentais, de ce que la peinture de Camille évoquait chez moi, choix de mots, poétique réel ou rêvé, j’ai rendu ce que je suis…
Le résultat ? Jeudi prochain le 16 avril sur la Première à partir de 22h dans l’émission “Le monde Invisible”, Par Ouï dire… Une émission dévolue à la création radiophonique à travers des fictions et des documentaires, le temps de s’arrêter pour écouter la confidence du monde.
Si vous souhaitez écouter l'émission dans son intégralité, vous aurez immédiatement accès au podcast en cliquant ici!
Article publié par Yza de Burbure
les liens
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire